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Qwartz 10 ans déjà.

Merci à tous pour cet anniversaire réussi.

L’invitation de Bpifrance à participer au congrès national de l’innovation, le BIG, a fait sens.

La musique et ses métiers ont un penchant certain  pour l’innovation. Nous avons eu la chance et la joie de recevoir sur le plateau deux personnalités au rayonnement planétaire. Un pionnier permanent, un génie, Pierre Henry et une star internationale à la réussite sans équivoque qui a su, depuis 1976, apporter au grand public une musique révolutionnaire: Jean-Michel Jarre.

Nous avons été fiers de remettre le Qwartz Max Mathews à Pierre Couprie pour sa suite logicielle innovante.  Un article de l’experte Christine Webster, juré dans cette catégorie, exposera de manière claire la portée de ses logicielles.

Je vous invite à découvrir à la galerie photographique préparée par la photographe Orélie Grimaldi.

Logo Technikart

Pierre Henry au Carreau du Temple à Paris du 14 au 19 juillet

Dans le cadre de Paris Quartier d’été, Pierre Henry donnera six concerts.

Pour le 15 juillet deux places offertes par Pierre Henry sont à gagner.

Envoyez un mail via le formulaire ci-dessous et un tirage au sort aura lieu le 4 juillet à 19h30 et les gagnant(e)s seront contactés directement par mail.

Les places sont attribuées suites au tirage au sort.

Pierre Henry 15 juillet

Qwartz 10, end of submission, discovery begins

C’est avec plaisir que nous annonçons que près de 500 albums ont été acceptés pour concourir aux 10 ans des Qwartz, Prix Internationaux des Musiques Nouvelles, présidés par Pierre Henry et Blixa Bargeld.

La numérisation des oeuvres commence déjà.

La sélection de la catégorie Artwork & Packaging aura lieu en début d’année 2014.

Pour la catégorie Max Mathews nous sommes à la recherche de l’innovation.

It is a pleasure to announce that nearly 500 albums were allowed to compete in the 10 years’ Qwartz, International Music Awards, chaired by Pierre Henry and Blixa Bargeld.

The digitization of works already started.

The selecting Artwork & Packaging category will take place in early 2014.

About Max Mathews category, we are looking for innovation.

Qwartz 10 – appel à participation/call for entries

10ans


Sous la Présidence d’Honneur de Pierre Henry

avec

Ircam coul 300ImprimerInstitut d’Études Supérieures des Arts

L'Express est partenaire des Qwartz Music Awards Trax Technikart

Les Qwartz, Prix Internationaux des Musiques Nouvelles 10 seront ouverts le 18 mai 2013  jusqu’au 31 juillet 2013 pour les oeuvres éditées du 1er janvier 2012 au 31 juillet 2013. Cérémonie des Qwartz 10 en avril 2014.

The Qwartz, International Music Awards 10th  will be opened from May 18th, 2013 until July 31, 2013 for works released from the 1st January 2012 to 31th July 2013.

Blixa1aRabsch

Blixa Bargeld – Président d’Honneur des Qwartz 10

Qwartz Album: 2000€ [Dotation SACEM]

Qwartz Expérimentation: 2000€ + [Dotation Ircam]

Qwartz Découverte/Discovery: 2000€ + [Dotation IESA]

Qwartz Titre/Track: 700€

Qwartz Artwork & Packaging: 500€ [Should be increase to 1000€]

Qwartz …..: 5000€

Les nommés seront accueillis, aidés pour leur transport et leur hébergement.

Pour toute participation veuillez télécharger le règlement de participation et remplir  le formulaire ci-dessous.

QWARTZ 10  (Fr)

The nominees will be welcomed, helped to transport and accommodation. For participation please download the contest rules and fill out the form below.

QWARTZ 10_Terms (Eng)

Qwartz célèbre avec les Editions Allia, le centenaire du Manifeste de Luigi Russolo

Russolo_Allia

BRISER LA MUSIQUE …

1913. Luigi Russolo, membre discret du mouvement futuriste rédige un manifeste pour réorienter ce qu’il n’appelle déjà plus la musique. Il se tourne vers les bruits et les sons afin non pas de redécouvrir une innocence perdue mais d’accéder à la modernité des machines.

Il s’agit pour lui de réinventer le monde et à cette occasion de provoquer un scandale. Les formes privilégiées,  jusqu’à alors, doivent se taire, de Monteverdi à Wagner, pour lui ce qui est audible ne doit plus être habituel. Il s’agit de rompre avec une tradition et d’accéder à un espace que les usages ne parasitent plus.

A cette époque, l’industrie se développe et Russolo s’éprend des sonorités fécondées par le travail et les hommes. Le tout est de traduire, sous une forme aussi acceptable qu’insurrectionnelle, une matière nouvelle, qui ne possède pas de code et dont la principale qualité  est de déranger l’oreille, de traduire un inouïe.

Le manifeste invite l’auditeur à « sortir » d’une connaissance et à entrer dans un inconnu débarrassé de l’ennui. Ici l’oreille est hardie.  Ici la musique est désentravée. Russolo ne sacrifie pas le passé mais souhaite un changement aussi radical que le fût pour le regard Les demoiselles d’Avignon de Picasso et Vladimir Mayakovsky à  la littérature. Son premier concert en 1914 déclenchera une émeute où on l’imagine les sifflets retentissaient à percer de trous les murs.

2013. Aujourd’hui, ces quelques pages résonnent, frappent encore. Ce n’est pas tant la proposition d’une nouvelle architecture musicale qui insuffla, inspira de Pierre Henry à Einstürzende Neubauten  que le besoin impératif de transformer l’art et ses témoins, d’en faire une utopie qui rompt avec un usage marchand, un monde dominé par la consommation. En fait, ces ruptures réconcilient les hommes avec leur époque. Et que reste-t-il du manifeste en tant que genre, un parfum Manifesto qui emprunte sa rhétorique à des modèles qui le récusent.  Genica Baczynski

Les éditions Allia sont cette année partenaire des Qwartz.  Lauréats, nommés et jurés recevront à l’occasion de la cérémonie le manifeste édité par ces éditions.

Retrouvez les éditions Allia sur le Qwartz Market, 4 avril 2013 – entrée libre de 18h-00h à la Machine du Moulin Rouge.

Nouvelle édition

Art des bruits (L’)

mars 2013 – prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
48 pages

Ake Parmerud. Le Thor de l’électroacoustique.

Ake Parmerud, de Göteborg en Suède, est un homme discret bien qu’extravagant. On pourrait dire qu’il est le Nigel Kennedy des musiques électroniques sérieuses, mais avant tout il est compositeur et d’importance. Commissionné par la majeure partie des pays sensibles aux musiques nouvelles pour créer et diffuser des oeuvres contemporaines ou électroacoustiques, Ake Parmerud excelle. Ses oeuvres, de musique classique pour les suédois qui mettent Bach, Boulez et Pierre Henry dans le même casier, sont complexes et méritent un public bien plus important qu’à ce jour. Il est le compositeur de musique électroacoustique le plus de primé au monde et membre de l’Académie Royale de Musique de Suède.

Méconnu et reconnu, Parmerud ne laisse jamais indifférent. Depuis peu il expérimente des compositions dancefloor. Le résultat est étonnant, singulier et d’une violente modernité.

Parmerud a sorti, entre autres, un album: Jeu d’ombres (empreintes DIGITALes, IMED 0367, 2003) sur le label référence de Jean-François Denis.

Il diffusera sa pièce « Necropolis-City of the Dead » (création, commande GRM) dans le cadre de Multiphonies le 23 septembre à l’auditorium Saint Germain à Paris. Une production de l’INA Grm.

Pierre Henry, 7 soirées de création à l’Eglise Saint Eustache – Paris

Pierre Henry, Le Président du Comité d’Honneur des Qwartz, , a donné sept concerts à l’ Eglise Saint Eustache à Paris dans le cadre du festival Paris Quartier d’ Eté.

Le final de ce lundi 1er août fut exceptionnel. Les pièces diffusées par Pierre Henry résonnaient magistralement dans cette belle église. Ce sont les Pères Oratoriens, membres de la société de vie apostolique l’Oratoire Français, qui ont autorisé cette série de concerts de Pierre Henry au sein de la paroisse catholique. Le concert a débuté par une voix qui répandait 666 (une oeuvre d’après l’Apocalypse de Jean), le chiffre de  la bête concrète, dans les dizaines d’enceintes disséminées dans la Nef. Pierre Henry, dos au Choeur a fait face au célèbre orgue de l’église. Celui qui chantait lors de la messe donnée à Pierre Schaeffer.

Tout un symbole.

Son interprétation de L’Art de la Fugue y eut une profonde sonorité.

« L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach est une oeuvre captivante par son ingéniosité et sa science harmonique. Rien n’est oublié, toutes les formes de contrepoint jouent en virtuose. Les canons de Bach amplifient un motif unique, thème que j’ai retenu, entendu, rêvé, martelé à satiété. Ma part de musicien est d’en réaliser une sorte de Concert de timbres, destiné à un environnement réverbérant tel que l’église Saint-Eustache.

Un rêve de fugues entrecroisées qui s’accordent les unes aux autres comme dans un même voyage. Un voyage odyssée Occident-Orient où l’âpreté tribale s’oppose à des variations de rites inconnus. Là, le canon de Bach devient le canon de la mort. Les rites triomphent, la vue de Bach baisse, c’est la fugue ultime, inachevée, irradiée jusqu’à une apesanteur finale. Dans cette dernière séquence mes micro-intervalles jouent sur un rythme de derviche tourneur. Le cercle et ce qui tourne sont les symboles de cet essai planétaire.

Successivement : Prélude, Prière, Déclinaison, Grand Orient, Tonalité, L’Autrefugue, Rite, Fugue ultime, Apesanteur.                                    Pierre Henry

David Chauveau à gagné pour cet événement exceptionnel un Pass 7 concerts en participant au jeu Winwin* de la revue des revues musicales, gratuite et mensuelle, qwartzView disponible ici en PDF.

*jeu réservé aux abonnés de ce site qwartz.fr